Alors que l'actualité est encore troublé par la mort de Mathis, tué lors d'un refus d'obtempérer, c'est un incident tout aussi regrettable qui s'est produit dans la nuit de mardi à mercredi sur la rocade de Lyon.
Selon les premières informations, un automobiliste aurait refusé de refuser d’obtempérer lors d’un banal contrôle routier, plongeant les forces de l’ordre dans un profond désarroi.
D’après le rapport préliminaire, la patrouille aurait fait signe au conducteur, un certain Bruno T., 38 ans, de s'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence pour un contrôle de routine. Ce dernier, contre toute attente, se serait exécuté.
« Sur la rocade, on est habitués à voir énormément de cas différents, on essaye de se préparer à toutes les situations, mais ça c'est du jamais vu de toute notre carrière. » a raconté Gilbert, l'officier pour la prévention des fraudes fiscales qui était chargé du contrôle.
Les agents, très déstabilisés par le comportement du conducteur ont choisi la prudence et tiré trois sommations en l'air. L'une des balles a rebondi sur la voiture tandis que la seconde s'est logé dans le crâne des conducteurs, faisant 3 victimes dont le conducteur.
Bruno T., finalement interpellé quelques mètres plus loin, aurait déploré « un moment d'égarement », précisant qu’il « n'était pas du genre à refuser de refuser d'obtempérer en règle général».
Transporté au centre hospitalier pour des examens de routine, il souffre de contusions légères et d'une migraine, mais l'expertise toxicologique n'a rien révélé d'incriminant, hormis un léger diabète.
Le parquet a ouvert une enquête pour « refus de refus d’obtempérer ayant entraîné la mort sans intention de la donner».
La brigage a pu profité à l'occasion d'une formation express pour apprendre à gérer ce genre de cas particulier:
« Notre métier évolue en permanence, en général quand on fait signe aux gens de s'arrêter, on doit les poursuivre, maintenant il faut prendre en compte la possibilité qu'ils refusent de refuser d’obtempérer ». a déclaré Gilbert, qui s'estime néanmoins satisfait de cette formation.
La préfecture a salué « la réactivité exemplaire des forces de l’ordre face à une situation totalement inédite », tout en rappelant que « 3 victimes, ça fait quand même beaucoup ».
L’automobiliste, désormais libre sous contrôle judiciaire, a admis son erreur et accepté de participer à un stage de citoyenneté
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